Mise à jour le 17/03/18 00h35
Aller c’est parti, je relance le blog: version brouillon pour le moment, je n’ai pas eu le temps de réfléchir encore au format et il faut que je reprenne mes marques avec wordpress
Parti le mercredi 24/01/17 à 21h30 de Paris me voici après 23h d’avion et 12h de décalage horaire enfin de retour en NZ. Nous sommes vendredi 26 il est 15h30 et avec le weekend il y a foule, il me faudra une bonne heure pour passer les inspections de la douane (tente et nourriture, à savoir que le saucisson est passé !).
Mon ami Mark (rencontré lors mon précédent séjour en 2015 (voir ICI) m’attend déjà avec sa femme Kristine que je rencontre pour la première fois. Nous rentrons à leur maison de Whangaparaoa. Ici c’est l’été et il fait 30° et je ne suis pas fâché d’avoir abandonné la France avec son temps pourri et toutes les galères de ces derniers mois.
En plus de ma chambre 5*, j’ai le plaisir de goûter aux joies des retrouvailles autour d’un stir fried de poulet fait maison. Bref, même si je m’en doutais avant de partir, j’ai droit à une arrivée des plus confortable; et en m’épargnant ainsi le bus et traîner mes sacs dans les hostels d’Auckland j’ai bien conscience d’être sacrément privilégié.
Première étape en cours: décompresser !
Deuxième étape trouver un van.
Chambre 5* avec salle de bain, le luxe !
Dès le lendemain petite marche pour profiter des 30° à la plage
La Marina à deux pas de chez Mark
Animation lumière du pont d’Auckland
Lundi 29
On part sur Auckland pour voir un van à vendre mais c’est un peu décevant par rapport à ce quoi je m’attendais. Le deuxième est encore pire et je commence à comprendre que malgré une offre importante, ça ne va pas être si facile car les vans vieillissent mal (corrosion très importante, manque de soins, changement de propriétaires très fréquent et historique inconnu…).
Le soir, au programme c’est barbecue et baignade à la plage, la température de l’eau est vraiment agréable.
Mardi 30
Je finalise l’ouverture de mon compte à la banque (kiwi bank) et récupère dans la foulée ma carte bancaire et les accès internet. Achat d’une carte sim skinny et hop j’ai mon numéro de téléphone local…et baignade à la plage ce soir.
Mercredi 31
On part voir un van à 120km d’Auckland, son propriétaire devait l’amener sur Auckland le vendredi pour le faire examiner à plusieurs backpacker dont moi, mais Mark décide qu’il faut être les premiers sur l’affaire ! C’est vrai que sur l’annonce il fait envie. Une fois sur place l’aménagement intérieur est à la hauteur de mes attentes: et pour cause le propriétaire a travaillé auparavent à l’aménagement des cabines de bateaux ! L’extérieur mérite quelques retouches, rien d’affolant, en revanche aucun historique (mais c’est assez courant ici…). Bon il faut bien se lancer et je décide de faire confiance au vendeur. Aller hop! emballez c’est payé !
Pour fêter cela je décide de faire mon dessert traditionnel: œufs au lait et caramel au beurre salé maison
Mes deux anges gardiens !
Jeudi 1er février
Grâce à transfertwise le paiement en ligne du van est effectué en un temps record, j’ai de plus, une assurance tous risques par une compagnie française et une assistance dépannage locale (je rédigerais un article spécial van à l’occasion). Je fais aussi pour l’avenir: ma demande d’IRD (numéro d’imposition afin de pouvoir travailler).
Vendredi 2
Les papiers pour enregistrer officiellement le van à mon nom se font en 2min à la poste pour la somme de 9NZD (1€=1,65-1,70$ NZ), impressionnant de simplicité. Je pars avec Mark en bus pour récupérer le van sur Auckland.
Le soir je reçois mon n°IRD des services néo-zélandais: eh oui déjà ! …je ne décidément plus en France…
Kio Prégio 2004, 287000kms, 2,7D boite manuelle 5 (ce qui n’est pas facile à dénicher car la majorité des véhicules sont essence avec boite auto (beurk!).
Cela fait tout juste une semaine que je suis arrivé et le moins qu’on puisse dire c’est que les choses auront été menées à bien en un minimum de temps grâce à l’efficacité du système néo-zélandais et surtout grâce l’aide précieuse de Mark. Il ne me reste plus qu’à finir mon CV et planifier mon itinéraire !
Du Samedi au Mardi nous irons à la résidence secondaire de Mark sur Whangapouha (Coromendel, là où, j’avais rencontré Mark en 2015).
La plage est magnifique et l’eau est à parfaite avec quelques vagues suffisantes pour le bodyboard 🙂 Je vais profiter à fond de ces trois jours de vraies « vacances ».
Welcome to NZ
Plage de Whangapoua
Vue de ma chambre…
Muffins à la myrtille (faits par Mark) pour souhaiter les 4ans de mon neveu Rafaêl, depuis les antipodes
Récolte après un petit tour au jardin!
Mercredi 7 et Jeudi 8 février
Retour sur Whangaraparaoa où je m’active pour bichonner un peu mon compagnon de voyage (vidange, produit anti-corrosion, vernissage de la tablette de cuisine intérieure et quelques autres bricoles). Mon CV est imprimé et le départ fixé au lendemain. Timing parfait puisque Mark et Kristine partent également le lendemain en Australie pour une semaine
Vendredi 9 février
Comme dirait Mark les aventures de VinceCamperVan commencent !
Je descends sur Hamilton pour déposer un CV à l’aéroport local et prendre quelques informations.
Comme je passais devant je me suis arrêté à Kaniwhaniwha cave (20km au SO d’Hamilton): petite marche pour accéder à une grotte mais ça relève plus de la mauvaise blague qu’à une escapade incontournable, bref aucun intérêt.
Première nuit en camping van sur une aire gratuite au lac Ngaroto.
Samedi 10 février
Pour aller ensuite à New Plymouth, je décide prendre le chemin des écoliers et de descendre le long de la côte. Petit détour par Kawhia qui ne me laissera pas un souvenir inoubliable, il faut dire aussi qu’il pleut, couvert voire brumeux et que c’est nettement moins sympa à marée basse.
Kawhia
Marokopa, dans le coin ce sont des plages de sable noir
Je rejoins la route principale à Awakino (après être passé par une portion de « gravel road » =route non goudronnée). La route est vraiment jolie mais n’en finit pas de tournicoter dans tous les sens, monter et descendre.
Si vous passez par Tongaporurtu, arrêtez vous pour voir Three Sisters (inaccessible à marée haute !)
Three sisters
N’étant pas encore au point avec mes applis « camping » sur smartphone pour dénicher les spots gratuits, je suis parti à Everett park ( 25km au SE de New Plymouth).
Le spot est sympa ,c’est à côté d’une rivière et je suis tout seul.
2m maxi, ça passe mais pour le van, c’est tout juste !
Dimanche 11 février
Baignade dans la rivière au petit matin puis petit déjeuner avant de s’attaquer au blog en retard tel Gaston Lagaffe. Comme il n’y a pas de réseau téléphonique. Je remonte vers mon prochain lieu de séjour sur New-Plymouth: le lac Rotomanu.
Le soir je partage un repas avec six autres « campermates » bien sympathiques .
Lundi 12 février
Je vais faire le tour des magasins pour acheter les quelques petites choses qui me manquent pour aménager au mieux ma maison roulante (notamment des outils mécaniques que j’espère ne pas à avoir à utiliser trop souvent…) mais l’essentiel a été laissé par les anciens propriétaires.
En début d’après midi je file à l’aéroport pour prendre contact avec la compagnie principale sur laquelle je misais beaucoup. Mais si je suis reçu royalement par un mécano super sympa, je vais vite déchanter concernant le potentiel de la NZ avec mes qualifications actuelles…
Au retour je découvre que j’ai une vis plantée dans un pneu mais comme tous les garages ferment à 17h, je ne peux que me rencarder sur les tarifs et je trouve un garage pas cher chez qui je reviendrai le lendemain matin. En fin d’après-midi, le soleil pointe enfin après trois jours de pluie et la température grimpe en flèche. Retour pour la nuit à Rotomanu (on a droit sur le spot à trois nuits !) qui touche littéralement New-Plymouth.
Mardi 13 février
Je profite du beau temps pour faire du rangement dans mes casiers afin d’optimiser au mieux l’organisation du van. Je passe ensuite au garage pour faire réparer mon pneu.
Alors que je suis à la bibliothèque de New-Plymouth, je reçois un message de Marie-Laure qui vient d’arriver sur New-Plymouth avec Matthieu un autre français. Ils voulaient grimper le mont Taranaki mais la météo en a décidé autrement.
Après les avoir récupérer nous organisons une petite escapade au lac Manganahoe, on décide de passer la soirée ensemble et dormir au lac Rotomanu en croisant les doigts pour tenter une ascension du Taranaki le lendemain.
[Ceux qui suivent mes aventures depuis le début se rappelleront forcément de Marie-Laure que j’avais rencontrée lors de mon road trip en Australie en juillet 2015 et qui ne m’avait pas laissé indifférent… Étant resté en contact, nous avons eu l’occasion de nous retrouver en France en 2017 pour partager quelques jours de vacances (dont le tour de Belle-Île en trek qu’il faudra que je publie à l’occasion… Edit: c’est fait ICI). Et si je savais qu’elle passerait en NZ après un séjour en Australie, il n’était pas prévu qu’on se retrouve ainsi !]
Mercredi 14 février
Lever à 6h45, mes coéquipiers vont avoir plus de mal à décoller, malgré une météo peu engageante, on décide finalement de tenter le coup, le temps de se rendre sur place et de s’équiper il est déjà 11h50 lorsqu’on démarre. Nous avions prévu de faire qu’une petite boucle mais la météo semblant s’arranger, on s’engage vers l’ascension et finalement ça se dégage vraiment et on se lance vers le sommet malgré l’heure un peu tardive. Matthieu devra malheureusement déclarer forfait à cause d’un genou récalcitrant.
Ce n’est pas la rando la plus difficile que j’ai fait mais le dénivelé est quand même impressionnant et ça grimpe vraiment très raide.
ça démarre tranquillement par une piste de 4X4
Il y a ensuite des escaliers puis ça finit dans des pierriers et de la caillasse, ce n’est pas loin mais c’est long !
Dernière étape avant le sommet malgré un petit passage sur la neige, short/T-shirt de rigueur !
On y est: 2518m, on n’ira pas plus haut !
Moi je dis, y avait moyen de planter la tente… 😉
Impossible de voir le Tongariro au nord mais nous avons un panorama dégagé de quasiment 270° , le temps est maintenant exceptionnel, nous avons eu une sacrée chance
A la descente, j’ai du trop regarder ML et pas assez le balisage car on est sortis du chemin et on se retrouve 200m au sud, pas de quoi paniquer, on peut le rejoindre sans faire demi-tour mais c’est de la descente dans les pierriers. Si je peux descendre ça à peu près comme la dune du Pyla avec mes chaussures montantes en revanche ce n’est pas du tout au goût de la demoiselle qui préfère l’escalade au patinage artistique… Faut dire aussi que les tennis légères pour le Taranaki c’est pas ce qu’il se fait de mieux…
Mais même en retrouvant le sentier une partie de la descente est vraiment pénible car le terrain est dur et avec toutes les petites pierres ça roule sous les pieds ce qui vu la pente se transforme à peu près en descente de ski sans ski et sans bâtons, avec un sac de 20kg ça doit être l’enfer.
ML vous montre la technique de la descente artistique sur les fesses 🙂
Ah oui détail important: aujourd’hui c’est l’anniversaire de ML et de Matthieu qui sont nés à seulement quelques heures d’intervalles !!
Nul doute que Marie-Laure va se rappeler de ses 33ans en haut du Taranaki ! On arrive au parking vers 19h20 soit environ 7h30 . En prenant le temps (c’est jouable en moins 6h pour les frappadingues comme moi mais ne négligez pas le temps de la descente et des bâtons seront les bienvenus 😉 On a quand même croisé un mec qui le faisait pieds-nus !! comme quoi je suis quand même très raisonnable comme garçon…
Matthieu nous attend dans un holidays park en bord de mer, douche chaude pour se dépoussiérer et puis on file au resto avant d’aller prendre un verre dans un des seuls bar resté ouvert. Matthieu nous fera l’honneur de ses talents de chanteur/guitariste, volant presque la vedette au groupe local !
Jeudi 15 février
Après une petite baignade matinale, il est temps de se dire au revoir: ML et Matthieu remonte sur Auckland tandis que je descends vers Wellington pour rejoindre l’île sud. Alors… ML où est-ce qu’on se recroise la prochaine fois ?
Départ sous le soleil et je vais suivre la route côtière
Oakura
Opunake et son magnifique spot de Free camp (SC only)
Patea (sans intérêt)
Je me pose sur les hauteurs de Whanganui pour la nuit (au mémorial) avec un beau coucher de soleil en prime.
Vendredi 16 février
Je passe à Foxton beach qui est sans intérêt, la plage semble partout identique sur cette côte, le temps est maintenant couvert et venteux.
Embouchure de la rivière, rien de transcendant surtout avec une telle couverture nuageuse
Ici tu peux rouler sur la plage à marée basse
Arrêt à la bibliothèque de Levin et au lac Horowenua ( également sans intérêt)
Je descends ensuite sur Otaki beach et son spot de free camp à 10m de la mer (attention en cas de mauvais temps ou de marée importante !! et veillez à rester sur le terrain dur).
Petite baignade à Otaki beach (attention au courant très fort)
Difficile de faire plus près de la mer sans sans mettre les roues dans l’eau !
Samedi 17 février
Après avoir aider à dégager un camping car qui s’est tanké dans le sable, je descends sur Paekakriki
Puis au domaine de Ngatitoa qui présente un SC Free Camp sympa juste au nord de Porirua mais il y a un vent de fou.
Arrêt à la bibliothèque de Porirua pour mise à jour du blog !
Je fais les courses et décide de me faire un vrai bon repas avec du mouton mariné à l’oriental, de la semoule avec des poivrons, aubergine tomate… Il y a de quoi manger pour trois… Marie-Lauuuuuuure, reviennnnnnnns !!!!
Je voulais me poser au free camp de Porirua qui ne semble pas forcément encore fréquenté mais au parking suivant il y a une manifestation de courses de bateaux et deux gros camping-car y sont installés, donc pas d’inquiétude pour passer la nuit ici.
Dimanche 18 février
Je rejoins tranquillement le free camp de Owhiro bay au SO de Wellington. Il y a un soleil de plomb mais il y a surtout un vent de dingue. « Windy Welly » comme ils disent ici (qu’on pourrait traduire par quelque chose comme « Wellington la venteuse »).
Un peu de snorkelling devant le van (cette fois je trouve l’eau assez fraîche), puis deux petites heures de marche sur le sentier qui longe la côte.
Vue depuis le parking
Un peu de marche pour se dégourdir les jambes
L’attraction du coin ce sont ses rochers rouges (oui ..on est d’accord mais ça ne vaut pas Perros-Guirec 😉 )
Mon deuxième coucher de soleil sympa (je vais essayer de ne pas vous saouler avec mes coucher de soleil.. promis !)
Le van est secoué comme un prunier par le vent et j’ai déjà l’impression d’être dans le bateau pour Picton… ça promet pour demain, surtout qu’il y a une tempête qui arrive.
Finalement le vent va tomber dans la nuit.
Lundi 19 février
Il fait toujours, beau et le vent commence déjà à monter. Un petit coup de fil à Mark qui s’inquiète du bulletin météo. Mais à priori pas de problème pour la journée.
Je décolle tardivement, j’espérais pouvoir trouver un endroit où me stationner quelques heures gratuitement, pas trop loin du centre ville mais c’est peine perdue. Et puis avec la longueur du van, les créneaux c’est pas gagné… Échec, alors plutôt que de me prendre la tête et comme je n’ai rien de particulier à faire à Wellington, je rejoins directement l’embarcadère d’Interislander, arrivé à 12h pour le bateau de 17h, on peut dire que je suis large. Mais j’ai toujours de quoi m’occuper avec le pc.
Du coup je peux vous en faire des longueurs et je vais même saisir l’occasion de vous faire un petit article sur un trek à Belle-Île fait en 2017…
Euh n’allez surtout pas croire pour autant que c’est parce que je préférais regarder des photos de la belle Marie-Laure au lieu de faire mon CV de fruit picker et autres petits boulots où mes qualifications techniques ne vont pas vraiment m’aider à décrocher la timbale.
Nota: il faudra que je fasse aussi un petit article sur mon trek de Crozon/Concarneau à l’occasion
La traversée sera étonnamment calme, un vrai lac !
Je prévois de descendre directement à Christchurch: d’une part je connais déjà bien la côte, d’autre part la météo va être franchement mauvaise et enfin on m’attend impatiemment à Christchurch !
A la sortie du bateau il fait nuit mais comme on doit essuyer un petit cyclone, je décide de pas m’arrêter à Blenheim (de toutes façons le free camp était complet) pour pousser 50km plus loin.
Finalement,je m’arrête à 22h, nuit calme même si je ne suis qu’à 10m de la route, le trafic ne reprenant qu’à 6h30.
Mardi 20 février
Il pleut tant et plus, je vérifie avant de partir que la route côtière (qui est toujours en travaux depuis le tremblement de terre de 2016 est ouverte (ouverte de 7h00-20h30 et fermée la nuit).
Petite pause à Kaikoura mais le temps est tellement mauvais que je décide de ne pas refaire la marche de la péninsule (Vince deviendrais-tu fainéant avec ton van? ). La route étant coupée après Kaikoura, il y a un bon petit détour à faire par les terres. Arrivé à Christchurch dans l’après-midi, je squatte un parking de supermarché pour avoir le wifi gratuit en attendant de rejoindre mes amies Ru et Misty, rencontrées en 2015 et qui ne rentrent qu’à 20h30. Voilà encore des retrouvailles qui me font chaud au cœur.
Mercredi 21
Les filles ayant ont leur journée off, on va donc faire un petit coucou à la famille. Quelques courses qui me permettent de faire mes incontournables œufs au lait et mon caramel au beurre salé (on ne change pas une équipe qui gagne hein…). Je passe une partie de la soirée à essayer de trouver un travel mate pour la suite de mon périple dans le sud. Tout se passe sur les groupes FaceBook et j’ai dù me créer un compte pour l’occasion. Eh oui, il me faut parfois faire des concessions…
T’as vu Greg je fais des efforts !
Jeudi 22
Je repars vers 8h, je récupère sur Christchurch Léa, une française qui descend jusqu’à Dunedin, ainsi qu’une Lituanienne que je déposerais en cours de route à Ashburton. Sachant qu’il y a aussi Margot une autre française qui m’attend à Dunedin pour partir faire le tour des Catlins avec moi (je ne vous raconte pas les nœuds au cerveau la veille pour gérer tout cela: c’est qu’elles se sont données le mot pour de me rendre dingue les filles, c’est pas possible 😉 ).
Un repas bien sympa le midi face à la mer à Oamaru avec Léa.
Oamaru et sa jetée
Je regrette juste d’avoir loupé le musée Steam Punk d’Oamaru, tant pis ce sera pour une prochaine fois.
Puis arrêt pour voir les boulders de Moeraki où j’en profite pour faire une baignade improvisée (on a clairement perdu en température par rapport à l’île nord !).
[A savoir qu’après avoir bifurqué de la route principale, il faut aller tout droit pour aller au parking gratuit (moins de 10min pour rejoindre les boulders) au lieu de tourner à gauche pour aller au parking payant.]
Les fameux boulders de Moeraki
Un petit détour par port Chalmers avant d’arriver vers 18h30 à Dunedin après parcouru plus de 360km.
La ville de Dunedin étant super tolérante on peut se poser très facilement avec un véhicule SC à peu près partout, je choisis néanmoins la facilité avec le spot de wiki camp » the oval « .
Vendredi 23
Je retrouve Margot le lendemain à 6h30 du matin donc… euh non vers 10h faut pas abuser non plus.
On visite le jardin de Dunedin qui mérite le détour pour sa roseraie et ses volières.
Puis on grimpe Baldwin Street qui détient le record de la rue la plus pentue au monde.
Voyez vous-même
En cours d’ascension on trouve une magnifique boite de mise à disposition de livres ! (en NZ il est facile de trouver des boites où on peut échanger ses livres… Rah lovely NZ !) difficile d’imaginer cela en France
En haut de Baldwin Street
Je visite ensuite de mon côté le musée Otago (vraiment top) et des Settlers, la galerie d’art (là je n’ai pas vraiment accroché), un petit tour à la gare.
Ah oui j’ai oublié de préciser que tout est gratuit, comme assez souvent en NZ, ce qui ne gâche rien…
La magnifique gare de Dunedin
Joli graf’ dans Dunedin
Margot qui a déjà vu cela avant, m’attend patiemment à la bibliothèque, ce qui en tant que libraire ne constitue pas une torture trop violente… mais bon, ça méritait bien l’achat d’une cafetière manuelle chez Kmart pour la peine 😉
On rejoint Brighton où nous attend un super spot de free camp (Brighton Domain).
Un très beau site pour passer la nuit gratuitement en toute légalité !
Samedi 24
On démarre les Catlins par Kaka point puis le phare de Nugget point.
Encore plus fort que les tas de pois de la pointe de Pen-Hir (petit clin d’œil spécial pour Coco 😉
On glane quelques informations à Owaka.
Tea pot Land à Owaka !
On descend sur Canibal bay où en plus des phoques et lions de mer qui se prélassent au soleil, on a la chance de voir notre premier pingouin.
Crédit photo: Margot !
Petite promenade pour aller voir Jack bay’s le blow hole n’a rien de très spectaculaire mais en revanche le paysage autour vaut le coup d’œil.
Je vais me baigner et Margot m’accompagne ce qui est bien courageux de sa part.
Petit détour aux chutes d’eau de Purakauni (ouais bah ça vaut pas le Laos, hein…).
On passe la nuit pas loin sur un spot de wikicamp.
Y avait déjà une chaise rose avec le van… pas pu m’empêcher d’en acheter une autre: bleue ! histoire de donner dans le style « un gars une fille » 😛
Dimanche 25
Le temps est très couvert. On s’arrête d’abord à Papatowai pour voir The Lost Gypsy qui est assez difficile à décrire: c’est une exposition de créations et bricolage fait avec du recyclage et de la récup le tout dans un vieux bus, pour 5$ de plus on peut en voir un peu plus derrière… De la folie douce qu’on est content de sponsorisé 🙂
Arrêtez vous-y au moins pour la visite du bus qui est gratuite: c’est sur la route des Catlins et ça vaut le coup d’œil !
Passage d’un curieux convoi juste devant The Lost Gypsy !
On rejoins Cathedral Caves (5$ car l’accès au site est privé, renseignez vous avant pour les horaires d’ouverture qui dépendent des marées). Personnellement je préfère Cathedral Cove en dessous de Coromendel… Il faut dire qu’il pleuvait, ce qui n’aide pas !
On va ensuite sur Curio Bay pour voir Petrified forest où on peut voir des arbres qui ont été transformés en roche, toujours sous la pluie (pas de photo car APN non étanche…). C’est un spot réputé pour les pingouins, mais il faisait tellement mauvais que même eux n’étaient pas de sortie…
On retourne sur Waikawa et son free camp, il est assez tôt et on en profite pour regarder un film bien au chaud sous la couette (l’autoradio faisant bluetooth j’ai le son du pc sur les enceintes du van: eh, elle est pas belle la vie 😉
Alala elle est loin ma folle jeunesse de backpacker/trekker qui sillonnait la NZ en marchant nuit et jour quelle que soit la météo… Avec le recul je comprends mieux pourquoi les gens me prenaient pour un frappadingue en 2015… 😉
Il va pleuvoir tant et plus mais je m’en fous: moi je dors bien confortablement à l’abri et en plus à côté de Bat(wo)man (cherchez pas c’est une private joke pour ma travel mate !).
Lundi 26
On va voir les dauphins à Porpoise bay.
et il n’y a pas que des dauphins à Porpoise bay !
On descend ensuite sur Slope Point qui ne présente pas un grand intérêt et qui ne doit sa renommée qu’au fait que c’est le point le plus au sud de la NZ.
Des galets incrustés dans les rochers: même sur les plages bretonnes ils n’ont pas osé le faire 😉
Bienvenue aux 40èmes rugissants ! 
Waipapa point et son phare.
Et c’est la fin des Catlins, dommage on en voudrait davantage encore !
On rejoint la ville d’Invercargill pour faire quelques courses: au rayon poissonnerie je trouve de magnifiques calamars, comme on va dans un camping (histoire de prendre une vraie douche), je n’y résiste pas (en plus à 10$ le kilo c’est super cheap !). J’ai bien aimé la façon dont la poissonnière m’a dit « enjoy ! », on sentait bien que c’était pas son truc les calamars 😉 Évidemment y a du boulot pour la préparation mais avec un risotto et une bouteille de vin blanc ça valait bien le resto !
Dîner au chandelle, manque juste les verres à pied 😉
J’en profite pour vous glisser une très bonne adresse: le camping Beach Road Holiday Park 375 Dunns Road à Otatara (8km à l’ouest d’Invercargill) est vraiment top et pas cher 15$/personne et de plus son propriétaire est super sympa !
Mardi 27
On décolle vers 11h, une petite balade bien agréable à Riverton (accès par la gravel road au bout de Richard street.
Margot, n’aime pas trop poser sur les photos, alors je suis obligé d’en faire quand elle a le dos tourné…
Repas à Orepuki beach dans un resto qui ne travaille qu’avec des produits maison de qualité.
Une fois n’est pas coutume je craque pour un hamburger maison, vous avez le droit de me huer, moi, je n’ai pas regretté mon choix
Arrêt à Gems beach pour une collecte de caillou (il y a même des joailliers qui viennent faire leur « marché » sur la plage !
Mccrackens rest
On remonte ensuite sur Cliftden où se trouve Waiau Caves qui mérite vraiment d’y aller: alors là pour le coup cette grotte est vraiment impressionnante et ça vaut largement le Laos ! On entre par un bout et on ressort par l’autre. C’est assez sportif et il y a des passages très étroits et surtout glissants. Il faut des chaussures de rando, un bon éclairage (au moins deux frontales, pas un tél portable ! et de la lumière pour au moins une heure) mais n’y aller pas tout seul… je n’ose même pas m’imaginer se retrouver sans éclairage ou avec une jambe cassée…
Au milieu du parcours il y a une piscine, nous avons réussi à passer sur la gauche en jouant les équilibristes, sinon il faut rentrer dans l’eau jusqu’au genoux. Il faut surveiller la météo, car en cas de fortes pluies ça craint vraiment ! Nous avons mis 45min mais Margot a assuré un max malgré sa claustrophobie !! Une vrai batwoman 😉
Le free camp de Clifden de suspension bridge est juste à côté et c’est encore un super spot.
Le fameux pont suspendu
Et encore… un coucher de soleil !
Mercredi 28
Le lendemain on part au Lac Hauroko, situé à 30km de la route principale dont 20km de gravel road (mais ça se fait bien). Margot insiste un peu pour que je fasse la marche qui va au look-out bien qu’elle n’y aille pas: il est annoncé plus de trois heures et le chemin s’est bien dégradé depuis. En mettant le turbo je vais mettre 50min pour monter et 40min pour descendre, c’est assez sportif (480m de dénivelé) mais ça vaut vraiment le coup s’il fait beau ! Je pose un quart d’heure là haut pour profiter du spectacle.
Merci Margot !
A noter qu’il y a un DOC camp site vraiment sympa et gratuit 6km avant d’arriver au lac !
Le ponton du lac Hauroko, impossible de résister à la baignade au retour après avoir transpirer pour l’ascension du point point vue.
ça m’a rappelé un peu les Trossachs d’Écosse mais avec le soleil en plus !!
Ce midi c’est omelette aux champignons… Comment ça, non ? t’aimes pas les œufs ?!?
Arrêt rapide au lac Manapouri
Nous arrivons à Te Anau en fin d’après-midi. C’est là que nos chemins se séparent avec Margot. Dommage, j’aurais volontiers passé un peu plus de temps avec elle et ça va être difficile de trouver meilleure travel mate.
Margot, le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle n’est pas embêtante pour un sou, elle est toujours contente (ou du moins elle en donne l’air), y a jamais un mot plus haut que l’autre, elle ne parle pas pour ne rien dire et elle s’occupe de trouver les arrêts intéressants pendant que je conduis. On peut dire qu’elle a mis la barre très haut pour les suivant(e)s 😉
Te Anau est ultra touristique et il n’y pas de de freecamp dans les 30km alentours…
Pour ma part, je vais donc passer la nuit au Kiwi Holiday Park (23$) où je trouve à l’accueil Hayley, la nièce de Sharon que j’avais rencontré en 2015 vers Cape Reinga… Le routeburn track étant coupé par la neige lors de mon précédent séjour j’avais dù rebrousser chemin sur Glenorchy et je n’avais pas pu rejoindre Te Anau et boucler ainsi tout le sud de l’île.
Je vais passer la soirée à la recherche d’infos, planifier les jours suivants et préparer un peu de caramel au beurre salé…
Le lac de Te Anau
Mais… Mais on est déjà en Mars ! Et oui voilà plus d’un mois que je suis en NZ, ça passe vite mine de rien…
Alors pour la suite des aventures c’est ICI.
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